La valeur municipale de votre propriété, un mauvais indicateur

J’accompagne vendeurs et acheteurs pour réaliser leur transactions immobilières.
Force est de constater à quel point valeur marchande et évaluation municipale est confondant pour la plupart des gens. Voici un article qui pourra vous éclairer à ce sujet.
À l’achat d’une maison ou d’un condo, confondre la valeur marchande et la valeur municipale est une erreur qui peut coûter cher.
La valeur municipale est établie par la municipalité et sert de balise afin de taxer le propriétaire selon la valeur de sa propriété.
Cette valeur est normalement revue à chaque rôle triennal ; l’évaluateur de la ville tient alors compte de l’état du marché immobilier 18 mois avant le début du rôle d’évaluation.
Valeur marchande
Quant à la valeur marchande, elle fluctue selon l’offre et la demande et peut tout aussi bien se situer au-dessus ou au-dessous de la valeur municipale.
Malheureusement, certains acheteurs confondent trop souvent la valeur marchande à la valeur municipale. Voici deux situations où ce manque de distinction aura coûté cher aux acheteurs.
« 40 000 $ sous la valeur municipale, ça doit être une bonne affaire ! »
Flairant une bonne affaire, Maxime a acheté une maison qui nécessitait une bonne dose d’entretien, mais à un prix de 40 000 $ inférieur à la valeur municipale. Il a donc payé 230 000 $ cette maison dont la ville avait fixé la valeur municipale à 270 000 $. « La bonne affaire », s’était-il dit.
Mais peu de temps après avoir fait l’acquisition de sa maison, Maxime s’est rendu compte de l’ampleur des rénovations ; il y avait un problème majeur dans les fondations, l’eau s’était infiltrée à plusieurs endroits et la toiture était à refaire au complet. Bref, la facture totale des rénovations s’élevait à un peu plus de 100 000 $ !